Cette nouvelle provocation est arrivée mardi. L'annonce d'un nouveau tir de missile intercontinental orchestré par la Corée du Nord, a été faite par Séoul, vers 18h30 GMT. Donald Trump, alors en visite au Congrès où les leaders démocrates venaient d'annoncer leur boycott d'une rencontre, en a été informé quand le missile était encore en plein vol. Il a parcouru 1000 kilomètres avant de s'abîmer en mer de Chine.
Présent aux côtés de Donald Trump lors de son allocution à la Maison-Blanche, Jim Mattis, le ministre de la Défense, a indiqué que ce tir avait atteint «la plus haute altitude» parmi ceux effectués par Pyongyang, et qu'il représentait à ce titre «une menace pour le monde entier». Selon des informations obtenues par l'expert David Wright, codirecteur de l'Union of Concerned Scientists, il se serait élevé à plus de 4500 kilomètres. «Si ces chiffres sont corrects, en volant sur une trajectoire normale et pas sur une trajectoire en cloche, ce missile pourrait avoir une portée de plus 13000 kilomètres», estime-t-il sur son blog. Assez pour atteindre Washington D.C.